Euthanasie.
Publié : 19 oct. 2010, 14:54
L’euthanasie est un sujet sensible voir tabou, mais inévitable.
Le plus souvent on pose mal le problème.
Même si on entend parfois des hérésies (pour un ami et défenseur des animaux que je suis) du style « un bon éleveur doit être capable d’euthanasier une ponte de 200 poissons parfaitement sains mais avec une coulure rouge si on travail le bleu uni », l’éleveur de Show Betta et de formes naturelles est forcément confronté un jour au problème de l’euthanasie devant un individu taré et tordus.
Pour commencé, une tare ne fait pas forcément souffrir un poisson, donc si on ne souhaite pas le reproduire, on peut le laisser vivre tranquillement sa vie parmi les siens, et vous verrez qu’au final c’est souvent ceux la auxquels on s’attache le plus.
Pour rester pratique, les euthanasies paraissant les plus barbares sont souvent les plus indolores pour le poisson. Coup de scalpel ou de ciseaux derrière la nuque, écrasé avec le pied une fois enveloppé dans un sopalin humide, …
L’option gros poisson prédateur style Channa permet de rester dans une optique de relative utilité, on donne bien des artémias, vers de vases et autres mouches vivantes à nos Betta, … chacun relativisera la chose en fonction de sa sensibilité.
L’option tisane de clou de girofle, qui déculpabilise l’éleveur par son coté moi sanglant ne semble pas être une solution instantané pour les poissons.
Quand aux toilettes c’est sans doute la solution de facilité la plus atroce, car même si les poissons ne sont plus dans notre champ de vision, ils survivent certainement très longtemps parmi nos rejets avant de mourir lentement.
Pour ce qui est du coté plus philosophique du sujet, il ni a pas de raison pour que l’euthanasie soit un tabou du moment qu’en amont on a eut un comportement responsable.
Si vous suivez nos conseils (forum, revue du macropode, conférences et discussions lors des rencontres, …), et que vous élevez et sélectionnez vos poisson en conséquence, il n’y a pas de raison que vous ayez plus de 5 à 10 % de poissons tordus dans vos souches, c’est une moyenne, il y a toujours des hauts et des bas dans le suivit d’une souche.
Sur ces 5 à 10 poissons pas parfaitement sains, 90% seront tout de même très jolis et pourront êtres diffusés, il suffira d’expliquer à l’acquéreur qui le poisson est joli et en pleine forme, parfait pour la maintenance, mais que si il désire faire de la repro, il devrait mieux prendre un de ses frères et sœurs.
Et de temps en temps, vous aurez 1 ou 2 poisons vraiment tordus et invendable qu’il faudra euthanasier, mais ça doit rester une exception si vous travaillez sur de bonnes souches et suivez nos conseils.
Le forum est la pour ça, postez les photos de vos poissons, les plus beaux comme les plus tordus (se sont eux les plus important pour diriger les choix) et on vous aidera à choisir vos futur reproducteurs, après quelques essais, vous y arriverez seul.
Par contre si vous choisissez mal vos reproducteurs, que vous reproduisez des tordus (pas toujours facile à repérer quand on est novice), vous obtiendrez très vite 50, 75, voir 90% ou plus de tordus qu’il faudra euthanasier.
L’erreur classique est de reproduire le poisson super impressionnant mais avec un léger défaut au lieu de son frère ou sœur avec un peu moins d’amplitude mais parfaitement sain.
Dans le premier cas vous obtiendrez de beaux poissons en fixant peu à peu des défauts dans votre souche et dans le second vous aurez aussi de beaux poissons mais en assainissant peu à peu votre souche.
Voilà pour les bases, il y a ensuite un problème de l’éthique et de sens moral.
Les facteurs limitant de la performance des éleveurs de Show Betta sont la place et le temps.
Quand on fait une ponte, il faut l’élever, faire grandir les jeunes, prendre le temps de les caser, …
Si dès l’âge de 3 cm vous gardez 2 ou 3 couples de vos plus beaux poissons et euthanasiez les 50 ou 100 autres, vous pouvez immédiatement faire une autre ponte et ainsi de suite.
Vous irez donc deux ou trois fois plus vite que vos « adversaires » sur les Shows, en termes de sélection (attention, aussi en termes de consanguinité !).
Quand je fais du VTT, je dois m’entrainer dur pour progresser et faire de meilleures places sur les compétitions, si je prend de l’EPO, de la cortisone et autres amphétamines, je serais plus rapide en m’entrainant moins, vous me suivez , …
L’euthanasie excessive et surtout à but intéressé est le dopage des Show Betta, on utilise une méthode peu morale (tuer des êtres vivants sans raison valable) pour arriver plus vite à ses fins.
Il n’y a pas dans le monde du Betta d’instance qui gère l’honnêteté des éleveurs, mais le regard des autres et le fait que l’on soit dans une passion amicale, conviviale, ou tout le monde se connaît, ca suffit je pense à faire prendre la bonne décision à la plupart des passionnés.
Etre un bon éleveur n’est pas forcément lié aux résultats sur les concours, on acquière cette réputation au fil du temps.
J’espère que ces mots permettront de remettre l’euthanasie à sa place, c'est-à-dire une interversion nécessaire pour garder nos souches saines quand on a tout fait en amont pour éviter d’en arriver là.
Le plus souvent on pose mal le problème.
Même si on entend parfois des hérésies (pour un ami et défenseur des animaux que je suis) du style « un bon éleveur doit être capable d’euthanasier une ponte de 200 poissons parfaitement sains mais avec une coulure rouge si on travail le bleu uni », l’éleveur de Show Betta et de formes naturelles est forcément confronté un jour au problème de l’euthanasie devant un individu taré et tordus.
Pour commencé, une tare ne fait pas forcément souffrir un poisson, donc si on ne souhaite pas le reproduire, on peut le laisser vivre tranquillement sa vie parmi les siens, et vous verrez qu’au final c’est souvent ceux la auxquels on s’attache le plus.
Pour rester pratique, les euthanasies paraissant les plus barbares sont souvent les plus indolores pour le poisson. Coup de scalpel ou de ciseaux derrière la nuque, écrasé avec le pied une fois enveloppé dans un sopalin humide, …
L’option gros poisson prédateur style Channa permet de rester dans une optique de relative utilité, on donne bien des artémias, vers de vases et autres mouches vivantes à nos Betta, … chacun relativisera la chose en fonction de sa sensibilité.
L’option tisane de clou de girofle, qui déculpabilise l’éleveur par son coté moi sanglant ne semble pas être une solution instantané pour les poissons.
Quand aux toilettes c’est sans doute la solution de facilité la plus atroce, car même si les poissons ne sont plus dans notre champ de vision, ils survivent certainement très longtemps parmi nos rejets avant de mourir lentement.
Pour ce qui est du coté plus philosophique du sujet, il ni a pas de raison pour que l’euthanasie soit un tabou du moment qu’en amont on a eut un comportement responsable.
Si vous suivez nos conseils (forum, revue du macropode, conférences et discussions lors des rencontres, …), et que vous élevez et sélectionnez vos poisson en conséquence, il n’y a pas de raison que vous ayez plus de 5 à 10 % de poissons tordus dans vos souches, c’est une moyenne, il y a toujours des hauts et des bas dans le suivit d’une souche.
Sur ces 5 à 10 poissons pas parfaitement sains, 90% seront tout de même très jolis et pourront êtres diffusés, il suffira d’expliquer à l’acquéreur qui le poisson est joli et en pleine forme, parfait pour la maintenance, mais que si il désire faire de la repro, il devrait mieux prendre un de ses frères et sœurs.
Et de temps en temps, vous aurez 1 ou 2 poisons vraiment tordus et invendable qu’il faudra euthanasier, mais ça doit rester une exception si vous travaillez sur de bonnes souches et suivez nos conseils.
Le forum est la pour ça, postez les photos de vos poissons, les plus beaux comme les plus tordus (se sont eux les plus important pour diriger les choix) et on vous aidera à choisir vos futur reproducteurs, après quelques essais, vous y arriverez seul.
Par contre si vous choisissez mal vos reproducteurs, que vous reproduisez des tordus (pas toujours facile à repérer quand on est novice), vous obtiendrez très vite 50, 75, voir 90% ou plus de tordus qu’il faudra euthanasier.
L’erreur classique est de reproduire le poisson super impressionnant mais avec un léger défaut au lieu de son frère ou sœur avec un peu moins d’amplitude mais parfaitement sain.
Dans le premier cas vous obtiendrez de beaux poissons en fixant peu à peu des défauts dans votre souche et dans le second vous aurez aussi de beaux poissons mais en assainissant peu à peu votre souche.
Voilà pour les bases, il y a ensuite un problème de l’éthique et de sens moral.
Les facteurs limitant de la performance des éleveurs de Show Betta sont la place et le temps.
Quand on fait une ponte, il faut l’élever, faire grandir les jeunes, prendre le temps de les caser, …
Si dès l’âge de 3 cm vous gardez 2 ou 3 couples de vos plus beaux poissons et euthanasiez les 50 ou 100 autres, vous pouvez immédiatement faire une autre ponte et ainsi de suite.
Vous irez donc deux ou trois fois plus vite que vos « adversaires » sur les Shows, en termes de sélection (attention, aussi en termes de consanguinité !).
Quand je fais du VTT, je dois m’entrainer dur pour progresser et faire de meilleures places sur les compétitions, si je prend de l’EPO, de la cortisone et autres amphétamines, je serais plus rapide en m’entrainant moins, vous me suivez , …
L’euthanasie excessive et surtout à but intéressé est le dopage des Show Betta, on utilise une méthode peu morale (tuer des êtres vivants sans raison valable) pour arriver plus vite à ses fins.
Il n’y a pas dans le monde du Betta d’instance qui gère l’honnêteté des éleveurs, mais le regard des autres et le fait que l’on soit dans une passion amicale, conviviale, ou tout le monde se connaît, ca suffit je pense à faire prendre la bonne décision à la plupart des passionnés.
Etre un bon éleveur n’est pas forcément lié aux résultats sur les concours, on acquière cette réputation au fil du temps.
J’espère que ces mots permettront de remettre l’euthanasie à sa place, c'est-à-dire une interversion nécessaire pour garder nos souches saines quand on a tout fait en amont pour éviter d’en arriver là.